Tlemcen omniprésente
Des dons importants de toutes natures ont été collectés dans la wilaya de Tlemcen grâce, entre autres, au comité de soutien au programme du président de la République, présidé par M. Kamel Bounaga. Depuis la catastrophe qui a endeuillé le pays, les membres de ce comité ont sillonné toutes les communes pour recueillir les dons des citoyens et des entreprises. A Maghnia, particulièrement, la générosité a été effective avec des dons très importants de Certaf qui a offert une énorme quantité de vaisselle en céramique, de l’ENCG qui a mis à la disposition du comité des milliers de litres d’huile de table ainsi que du savon. L’usine privée HAS a exprimé sa solidarité en envoyant plusieurs tonnes de farine et de semoule. «Nous n’avons eu aucune difficulté pour collecter tous ces produits nécessaires aux sinistrés. Des citoyens, spontanément, nous ont payé le transport en semi-remorques pour acheminer les dons de Maghnia à Tlemcen», affirme le jeune Samir Méliani, responsable local du comité. A Tlemcen, l’unité Mansourah a offert des quantités importantes d’eau minérale. Des citoyens, humblement, se sont présentés au siège du comité, avec des objets qui leur sont chers, tels leurs bijoux ou encore de la literie, du linge et des vêtements de mariages. Des Tlemcéniens, pour qui la solidarité n’est pas un vain mot, ont offert des sommes d’argent importantes et dans la discrétion, parfois dans l’anonymat. Le flux humain est tellement impressionnant que le siège du comité s’avère exigu. Notons que le premier convoi à destination d’Alger a pris la route avant-hier. De simples Tlemcéniens nous ont donné rendez-vous le jour du téléthon pour se manifester davantage et «aider pour rendre la joie et le goût de la vie à nos frères d’Alger».
Par C. B.
Le froid a tué huit personnes à Tlemcen Le bilan des dernières intempéries dans la wilaya de Tlemcen s’est élevé à huit morts dont cinq ont péri de froid, selon des sources médicales. Le froid incisif généré par les fortes chutes de neige et les pluies diluviennes qui se sont abattues dans la wilaya de Tlemcen ont fait huit morts dont cinq de froid dans la daïra de Sebdou, notamment à El Bor, une région steppique. A Maghnia, un septuagénaire, agriculteur de son état, a été emporté par les flots de l’oued Mouillah au moment où il voulait récupérer sa motopompe. Aux dernières nouvelles, le corps de la victime n’a pas encore été retrouvé. Les mêmes sources font état de la découverte de deux corps de ressortissants africains sur les berges de la même rivière. Selon toute vraisemblance, les deux clendestins ont été surpris par l’oued en crue au moment où ils s’apprêtaient à traverser la frontière vers le Maroc. Quant aux dégâts matériels, on a dénombré huit cents familles sinistrées à Tlemcen qui, faut-il le souligner, ont été aussitôt prises en charge par les autorités de la wilaya.
Par C. Berriah
10/11/2001
El
Moudjahid
Hammam Chiguer: En d’autres “thermes”
Hammam Chiguer (Maghnia) est une station thermale dont les propriétés curatives sont connues depuis les temps les plus immémoriaux. Cette station n’est pas seulement réputée pour ses eaux chaudes sulfureuses mais également et surtout comme étant également le site d’un emplacement humain préhistorique. Ce sont des historiens et des chercheurs qui ont précisé au début du siècle dernier l’endroit de ce site préhistorique et cela grâce à la découverte d’éléments d’une riche industrie néolithique (pointes, silex, galets). Sur ce site l’Histoire est loin encore d’avoir livré tous ses secrets. C’est à fleur de terre que ces éléments ont été le plus souvent découverts. Ce sont les musées de Tlemcen et surtout d’Oran qui conservent la mémoire matérielle de ce site. porté à l’inventaire international des sites préhistoriques classés, Hammam Chiguer est protégé. Il est malheureusement de moins en moins aujourd’hui fréquenté par le public. Sans doute aussi qu’il aura très peu bénéficié d’attention pour expliquer aujourd’hui son état d’abandon. Sur le plan naturel, Hammam Chiguer offre l’aspect d’un site merveilleux avec ses falaises abruptes sculptées par l’eau chaude qui y a coulé pendant des siècles laissant ses traces. Cette eau, que les curistes viennent de partout remplir par leurs propres moyens pour des traitements curatifs avérés notamment pour les maladies de la peau, est aujourd’hui canalisée pour éviter, dit-on, sa déperdition. L’oued Mouillah qui traverse le site ajoute à la fraîcheur de l’endroit qu’égaye une végétation luxuriante. Ce site est fréquenté chaque année par des milliers de curistes provenant de différentes régions du pays pour des bains traditionnels. La région de Maghnia possède à travers cette station un site touristique merveilleux qu’elle n’a pas su suffisamment exploiter malgré son importance à la fois historique et naturelle. Livré à lui-même, ce site est dans un état triste de désolation. Le manque d’entretien a conduit souvent la fermeture des bains pour pollution de leurs eaux en raison de l’existence de décharges périphériques non contrôlées. Ce qui est attendu des pouvoirs publics c’est une prise en charge réelle de ce site par tout d’abord son entretien, ensuite son aménagement. Rendre de nouveau attractif ce site touristique et de loisirs pour non seulement la population de Maghnia mais également les visiteurs d’autres régions qui y venaient pour leurs plaisirs et loisirs, il y a certes des projets d’aménagement nécessaires qu’il faut engager. Un tel effort suppose la réalisation de toute une série d’infrastructures qui n’existent pas, telles la création de plates-bandes, de chemins de promenades, l’installation de bancs de repos…C’est tout le site qu’il faut intégrer au développement d’une balnéothérapie moderne et au tourisme.
E. B.
MAGHNIA / Les défis de la maïserie
Unique en Afrique du Nord, la maïserie La Tafna de Maghnia se rapproche davantage de ses clients et les associe pour la construction d’un avenir commun et meilleur. Les créneaux : la fabrication de l’amidon (industries alimentaire, cosmétique, textile et papeterie), le sirop de glucose (industries pharmaceutiques, pâtisserie, boissons et liqueurs) et la dextrine blanche et jaune (forage pétrolier, fabrication de colle, pâte à papier...). La maïserie, filiale d’Eriad de Sidi Bel Abbès, est entrée en fonction en 1980. Vingt et un ans plus tard, elle ouvre son capital social à ses éventuels partenaires. En avait-elle le choix d’ailleurs ? «Force est de constater qu’on est dépassés par les nouvelles technologies même si nous restons toujours compétitifs sur le marché et toujours utiles aux entreprises étatiques et privées. Mais, nous devons faire face aux exigences de la nouvelle donne économique. Pour cela, nous avons décidé d’opter inéluctablement pour le partenariat», explique M. Amrane, le PDG de l’unité. Il faut noter qu’à cause du nerf de la guerre, la maïserie ne peut exploiter toutes ses capacités. Plus alarmiste, M. Madouri, du groupe Eriad, estime : «Sans la diversification de nos produits, on va droit à la faillite.» Une question se pose tout de même : pourquoi le groupe Eriad, dans la même perspective, ne viendrait-il pas au secours de cette unité performante à l’heure actuelle, en tout cas ? Des travailleurs pensent que «avant de demander des mains salvatrices extérieures, l’entreprise mère (Eriad) devrait d’abord faire un effort pour attaquer d’autres créneaux rentables, surtout que l’entreprise est en mesure de le faire». Employant près de deux cents personnes, la maïserie de Maghnia n’est pas «bousculée» par l’exportation, si l’on se fie aux cadres de cette usine qui, il faut le préciser, est un véritable bijou pour l’Algérie surtout lorsque l’on sait, qu’initialement, elle était conçue pour alimenter l’industrie pharmaceutique (fabrication des médicaments). M. Madouri, toujours alarmiste, craint «la concurrence terrible et souvent déloyale, surtout avec cette politique du privé qui a engendré un marché économique catastrophique. Nous sommes donc quasiment dans l’obligation d’ouvrir notre capital social pour rénover l’usine», afin de pouvoir créer d’autres produits et gagner sur plusieurs plans. La remise à niveau de l’unité, selon nos informations, serait possible «si l’on était en possession de 23 milliards de centimes». Une remise à niveau qui permettra en plus la réduction de la consommation de l’eau, l’amélioration du produit, la création d’emplois et le traitement des rejets (réalisation d’une station d’épuration adaptée aux nouvelles installations). Les responsables de l’usine ont déjà contacté le constructeur allemand et deux bureaux d’études (français et algérien) pour l’éventuelle remise à niveau en question. Est-il utile de signaler que la valeur de la maïserie a été estimée à 64 milliards de centimes ? Le vœu des travailleurs, est que «le groupe Eriad finance le projet !» Les cadres, quant à eux, affirment «à 50 % de nos capacités, nous pouvons satisfaire le marché national (1000 q/j) sans compter les besoins de notre client Saïdal, bien entendu». Nous croyons savoir que le conseil d’administration d’Eriad a donné son accord en ce sens (le financement), mais rien de plus. Pour concrétiser ses objectifs (être compétitif et préserver l’environnement), le complexe de transformation du maïs a montré le chemin. Aux pouvoirs publics de réagir !
Par C. Berriah
CHEBIKIA (MAGHNIA) / 153 clandestins africains débusqués
Cent cinquante-trois ressortissants africains de diverses nationalités, en situation irrégulière, ont été débusqués lundi dernier dans une masure isolée à Chebikia, commune de Maghnia. L’agglomération qui abritait cette communauté surplombe le village marocain de Beni Drer. Autant dire qu’à première vue les clandestins avaient pour objectif de passer en territoire chérifien, ultime étape avant de s’introduire dans l’enclave espagnole de Melilla. Mais, le plus curieux, la présence de ce nombre impressionnant de clandestins suscite bien des interrogations, en ce sens que les autorités algériennes avaient expatrié, il y a quelques mois, plus de quatre cents personnes (installées sur les berges de Oued Ouerdefou à Maghnia). Cette diaspora, vivant dans des conditions piteuses, avait été recensée, avait reçu des visites médicales et avait été acheminée vers les pays d’origine via Adrar. Selon nos informations, la réapparition subite de ces «aventuriers» est expliquée par le fait que le gouvernement de sa majesté, sans respect des conventions internationales, procède au refoulement manu militari et clandestinement des clandestins africains vers le territoire algérien. Un véritable dilemme pour les responsables de notre pays qui se trouvent contraints de gérer un problème complexe «développé» par nos voisins. Cette «alternative» chérifienne est une sorte d’échappatoire à une réalité qui a mis à nu la faiblesse du traitement par les Marocains du problème de l’immigration clandestine. D'ailleurs, le gouvernement espagnol n’a pas mis de gants pour accuser ouvertement les autorités marocaines de ne pas faire beaucoup d’efforts pour juguler ce problème. Cette manière d’expulser illégalement les clandestins vers l’Algérie ne fait que compliquer davantage la situation. Précisons que les 153 clandestins arrêtés lundi passé près de Maghnia ont été refoulés chez eux dans de très bonnes conditions et selon les lois internationales. D’ailleurs, avant leur départ, des clandestins n’ont pas omis de «remercier l’Algérie pour son hospitalité et son sens de l’humanisme».
Par C. Berriah
Passage éclair de Berchiche à Tlemcen
La visite tant attendue à Tlemcen de M. Berchiche, ministre de la Jeunesse et des Sports, n’aura pas emballé tous ceux qui croyaient en des solutions urgentes à des problèmes qui perdurent depuis des décennies. Le représentant du gouvernement (trop pressé par le timing ?) s’est contenté tout au long de sa visite éclair de constater les travaux entamés par-ci, par-là et qui risquent de ne pas s’achever en raison du manque de budget, sans pour autant que le ministre avance une lueur d’espoir quant au devenir des infrastructures en chantier. M. Berchiche a épaté par la rapidité avec laquelle il s’est enquis de la situation de plusieurs sites à travers le territoire de la wilaya. A Maghnia, le stade olympique n’est pas près d’ouvrir ses portes de sitôt en raison du manque d’argent. «On ne peut nous reprocher de ne pas respecter les délais quand notre sort dépend justement des pouvoirs publics qui traînent la patte pour nous débloquer une enveloppe suffisante pour l’achèvement des travaux», a affirmé un responsable local. Un véritable dilemme pour cette ville frontalière, en ce sens que son club phare (l’IRBM) a accédé en nationale II, mais, malheureusement, sera contraint d’évoluer hors de ses bases, puisque même le stade communal ne risque pas d’être revêtu de gazon synthétique, toujours par manque du nerf de la guerre. «C’est une infrastructure communale et par conséquent, je ne donnerai pas un sou.» Cette réplique du ministre a refroidi l’enthousiasme des jeunes sportifs. Curieusement, quelques pas plus loin, un député RND, en l’occurrence M. Guentari pour ne pas le citer, dira à la foule agglutinée, mais à voix basse : «Vous aurez le tartan, ouallah.» (...)
Par C. Berriah
Bagarre à Maghnia Un mort
Le quartier populaire du Matemor a encore vécu un autre drame. Deux jeunes gens se sont disputés pour un sachet de petit lait. Mais le tragique s’est produit lorsque le jeune, âgé de 23 ans, a tué avec une arme blanche l’autre belligérant, âgé de 27 ans. Un décès dramatique pour un sachet de petit lait !
Décidément, il ne manque plus de prétexte pour attenter à la vie des autres, et en plein jour.
M. Ammami
MAGHNIA / Les agriculteurs satisfaits
La régularisation du foncier agricole a suscité un grand soulagement chez les agriculteurs de Maghnia. Après des litiges qui ont généré des animosités et des procès en justice, et qui auront duré plus de 20 ans, l’histoire du remembrement du périmètre irrigué a trouvé son épilogue. Il a suffi la prise en charge du dossier par M. Zoubir Bensebane, le wali fraîchement installé, et le suivi effectif du chef de daïra de Maghnia, lui aussi récemment nommé, pour que le contentieux soit assaini d’une manière légale et surtout sage. «Vous savez qu’on ne pouvait pas cultiver nos terres fertiles et bénéficier des aides et autres prêts de l’Etat en raison de la situation administrative litigieuse qui prévalait depuis la révolution agraire.
Aujourd’hui, grâce à la commission instituée par le wali et présidée par le chef de la daïra de Maghnia, chacun a recouvré ses droits. Et dire que pendant près de trente ans, des familles entières s’étaient disputées jusqu’au sang et s’étaient affrontées devant les tribunaux en vain. Nous avons été réhabilités et notre devoir, maintenant, c’est la production.» Il faut préciser tout de même qu’il reste encore une trentaine de cas à l’étude, mais selon des membres de la commission, «dans quelques semaines, tout sera régularisé». Toutefois, les fellahs expriment toujours leurs préoccupations concernant les chambres froides. «Au niveau du village frontalier Akid Lotfi, il existe une chambre froide d’une capacité de 6000 t, mais étrangement, elle demeure fermée. Le privé veut investir dans ce domaine. Une quinzaine d’agriculteurs en ont fait la demande et attendent toujours…»
Mais, selon nos interlocuteurs, lors de leur dernière réunion avec le chef de daïra, leurs «problèmes ont été pris en considération et tout laisse croire qu’ils trouveront des solutions». La compréhension des autorités et les facilités accordées par l’administration aux agriculteurs a fait que les techniques de développement de l’agriculture se sont nettement améliorées. Sur la bande frontalière, M. Salah B. a opté pour le goutte-à-goutte pour l’irrigation de la pomme de terre et les arbres fruitiers. Une superficie de plus de 200 ha est alimentée par ce système. La production de lait à Maghnia a atteint 10 000 litres par jour. «Pour la fête annuelle de la pomme de terre, affirme le responsable de l’union des fellahs indépendants algériens, l’APW de Tlemcen est restée indifférente à notre demande de subvention. Grâce aux fellahs, au chef de l’exécutif de la wilaya et au chef de daïra, nous avons espoir de l’organiser.» Il faut préciser que l’APC a toujours contribué à la réussite de cet événement. Souhaitons seulement que l’édition de cette année profite aussi à la population.
Par C. Berriah
MAGHNIA / Bientôt un serveur POP
Le monde dInternet à Maghnia a atteint un degré de progression au point où la ville frontalière sera bientôt dotée dun serveur POP qui permettra aux internautes de lextrême ouest du pays de sy connecter.
Les pourparlers sont très avancés avec un fournisseur daccès Internet (provider ) à Alger. Selon M. Mohamed Djedid, le responsable du cybercafé et du nouveau projet, «dans un premier temps, on débutera avec une ligne spécialisée dune capacité de 128 kbs». Actuellement, lespace, qui est ouvert h 24 à toutes les couches de la société, est connecté sur Oran : Cerist, Algericom, Eepad. Une connexion pas toujours fluide et revenant cher. «Le coût de la communication est élevé, mais nous faisons des concessions : nos tarifs sont promotionnels. On peut naviguer pendant une heure au prix de 100 DA et les prix ne cesseront pas de baisser quand nous aurons acquis le nouveau matériel.» Le cyber climatisé, situé en plein centre-ville et fréquenté par les deux sexes de toutes les professions, dispose de plusieurs micro-ordinateurs bien équipés (imprimantes, scanners, caméras...). Rencontrés sur les lieux, de jeunes collégiens étaient affairés à consulter leurs boîtes électroniques. «Je prépare mon examen de BEF et je reçois des exercices de France», affirme lun deux. Dautres, encadrés par une équipe chevronnée, préparaient leur diplôme de comptabilité...Lespace, enfin, possède un site Internet portail pour tous les gens de Maghnia : http://maghnia.online.fr/
EQUIPES | Pts | J | G | N | P | Bp | Bc | +/- | |
1 | IRB Maghnia | 53 | 23 | 26 | 5 | 2 | 40 | 14 | 26 |
2 | IR Sougueur | 44 | 23 | 12 | 8 | 3 | 30 | 11 | 19 |
3 | SCM Oran | 36 | 23 | 10 | 6 | 7 | 33 | 18 | 15 |
4 | AS Maghnia | 34 | 23 | 9 | 7 | 7 | 23 | 22 | 1 |
MAGHNIA / Qui veut saboter le stade communal ?
Initié dans un cadre légal par lex-wali de Tlemcen et pris en charge par lAPC de Maghnia, un projet denvergure, achevé à plus de 98 %, risque de rester en létat, en raison de lobstination de certaines gens à vouloir anéantir tout ce qui est développement dans cette région frontalière de lextrême ouest du pays.
Le projet en question, générateur de ressources financières importantes pour le développement local du mouvement sportif, concerne le grand aménagement du stade communal : édification de nouvelles tribunes à grande contenance, des vestiaires avec toutes les commodités modernes, une immense salle de fêtes et de réception et création de locaux commerciaux... Il faut préciser que la réalisation de ces infrastructures à larchitecture impressionnante (de lavis des spécialistes et délus dautres communes) a été concrétisée grâce à lapport dinvestisseurs privés qui exploitent au titre de locataires lesdits locaux. Cependant une partie de ce projet demeure «intouchable» parce quelle bute sur l«opposition» dun agent communal qui refuse de quitter une salle utilisée pour la pratique de lhaltérophilie. Un responsable du conseil communal des sports explique que «cette salle na jamais été conçue pour la pratique dune quelconque activité sportive. Elle a été utilisée par la section de cette discipline provisoirement, à une époque où la ville manquait dinfrastructures. Mais, depuis quelque temps déjà, avec la création dune salle adéquate, nous avons transféré avec PV ladite section sur les nouveaux lieux. Mais, curieusement, lagent communal en question, qui soccupait de la section, refuse de déménager.» Nous avons appris que cette personne a été démise de ses fonctions dentraîneur et exclue de toute responsabilité de lassociation. Une association qui a fini, dailleurs, par lester en justice. Ce bras de fer sournois et inexplicable retarde lachèvement des travaux et «prive la localité, qui bâtit déjà les tréteaux du professionnalisme, dune infrastructure utile et rentable. Il faut savoir que ce projet a permis la création de plus dune soixantaine demplois permanents». Il faut tout de même mentionner que cette réalisation, quoique inachevée, fait rentrer annuellement à lassociation plus de 200 millions de centimes, en plus des recettes du stade qui ont augmenté avec lagrandissement des capacités daccueil et le cadre urbanistique qui a positivement changé (rue piétonne, bâtisses modernes...). «Notre principal objectif est daméliorer les ressources pour subvenir aux besoins des sportifs. Les réalisations que nous avons entreprises, faut-il le dire, sont favorisées et encouragées au plus haut niveau.» «Ce projet, qui est un bien de lEtat, il faut le préciser, est un exemple à léchelle nationale», renchérit un élu. Dans cet embrouillamini, qui laisse perplexe, on est en droit de sinterroger : qui a intérêt à saborder ce projet utile à toute une population ?
Par C. Berriah